Arrondissement forestier de Boudry (NE) et Arrondissement forestier 7 (VD)
En Suisse, l'if est principalement répandu dans la région nord-est et dans le Jura où il s'élève jusqu'à 1'400m d'altitude. Selon l'inventaire forestier national (IFN), cette essence constitue seulement le 0.05% du matériel sur pied total en Suisse (Brassel & Brändli 1999). Sa rareté s’explique par une exploitation intensive durant tout le Moyen-Âge ainsi que, depuis l’après-guerre, par l’abroutissement causé par les ongulés sauvages.
Le but du cours était de rappeler brièvement les atouts et les faiblesse de l’if, puis de partir à la découverte de nombreux essais de terrain visant à sa promotion, à cheval entre les canton de Neuchâtel et de Vaud.
l'association CPP en collaboration avec la Société vaudoise de sylviculture (SVS) a organisé une excursion de 3 jours en France voisine à la découverte de la culture du noyer et du châtaigner. Le cours était encadré par des experts renommés.
La plantation intercalaire de sapins de Nordmann, commercialisées comme sapins de Noël, peut-elle constituer une alternative intéressante pour financer les soins culturaux dans les peuplements de feuillus nobles ? Cette question a été examinée dans différentes surfaces où cette méthode est pratiquée.
La culture du chêne est réputée coûteuse. Le cours a exploré, à l'intérieur d'un marteloscope, les options envisageables pour réduire les coûts des soins culturaux, en réfléchissant à leurs conséquences sur le peuplement. Il a également abordé, dans ce bas perchis issu de rajeunissement naturel, les questions du mélange visé et de l'hétérogénéité typique de ce genre de peuplement. Enfin, il a été l'occasion d'échanger sur le moment opportun pour désigner et dégager les arbres de place, tout en proposant un exercice pratique permettant d'analyser le consensus entre les participants.
Ce cours a été organisé en collaboration avec le Centre de compétence en sylviculture de Lyss.
L'attrait économique du mélèze incite parfois les gestionnaires à introduire cette essence à basse altitude, hors de son aire de répartition naturelle. Traditionnellement, cet enrichissement du mélange s'opère par plantation. Le cours a examiné, au contraire, la question du rajeunissement naturel de mélèze sur stations de hêtraie: quelles sont les conditions nécessaires à la régénération de cette essence de lumière? Quelles sont les expériences amassées par les sylviculteurs qui s'essaient à cette tâche? Quels investissements représentent de telles actions?
Le cours a proposé un exercice pratique de désignation des arbres de place et de leurs concurrents dans un marteloscope de 0.41 ha implanté dans un haut-perchis d'essences au tempérament très
contrasté (chênes rouge et pédonculé, douglas, hêtre, érable sycomore, etc.). Il a offert l'occasion de discuter des critères de sélection des arbres de place (essence, vitalité, qualité,
espacement), de l'intensité d'intervention en fonction de l'essence à favoriser et du consensus entre les groupes de sylviculteurs.
Autres thèmes abordés: plantation de chênes - en plein ou en touffes? Peuplements de chênes purs ou mélangés? Problématique des bris de neige?
Depuis 2008, la chalarose cause des dépérissements importants de frêne dans notre pays. Le cours avait pour objectif de présenter les connaissances actuelles sur cette maladie fongique (symptômes, propagation, résistance génétique, etc.) et ses implications concrètes dans la gestion des peuplements (nécessité d'intervenir, essences de substitution, problèmes de sécurité en bordure de route, etc.).
En fin de journée, le cours a également permis de faire un bref tour d'horizon des autres pathologies nouvellement apparues dans nos forêts.
Une fiche pratique rédigée spécialement pour ce cours peut être téléchargée ci-dessous, tout comme les présentations utilisées par les intervenants.
Il existe, en Suisse, plusieurs systèmes de vente groupée de bois de qualité. Le cours a permis de comparer deux d'entre eux, le matin dans le canton de Neuchâtel et l'après-midi dans
le canton de Vaud.
La vente de Colombier (NE) s'est déroulée sous l'égide de l'Association forestière neuchâteloise (AFN); celle de Pomy (VD) était, quant à elle, organisée conjointement par la
Fédération des Triages du 8ème arrondissement d'Yverdon-les-Bains, par la coopérative "La Forestière" et par le Service des parcs et domaines de Lausanne.
Le cours a permis notamment d'aborder les questions suivantes:
Un compte-rendu de chacun des deux systèmes de vente étudiés est disponible ci-dessous.
Région d'Yverdon, communes de Pomy, Cuarny et Cronay (VD)
Le cours s'est penché en particulier sur la taille de formation des jeunes gaules et perches de feuillus de manière à obtenir un fût droit et sans défaut dès le plus jeune âge. L'accent a été mis sur les essences sensibles comme le noyer, le merisier, le poirier, le chêne ou le tulipier.
Plusieurs objets ont été visités dans la région d'Yverdon. Le cours a également été l'occasion d'effectuer des exercices pratiques sur le terrain.
Ce cours devait permettre aux particpants d'appréhender une futaiée étagées très riche en variétés (17 essences) et présentant des individus de très grande qualité et valeur économique (érables, chêne, châtaigniers, mélèzes). Un martelsope d'une surface de 1 ha avait été aménagé et plus d'une cinquantaine de collègue s'y était déjà exercés.
Vu la coupe de bois agendée très prochainement, il était intéressant de compléter encore la palettes de résultats de martelage pour permettre ensuite une meilleure synthèse des résultats et de la variabilité d'aborder le sujet.
Un deuxième marteloscope attendait les participants dans une vieille futaie déjà passablement étagée et contenant un nombre important de douglas centennaires. Il s'agit également dans un exercice de martelage de voir comment faire pour régénérer le douglas par petites touches et perpétuer cette essence d'une grande stabilité et valeur économique.
Ce cours devait permettre aux particpants d'appréhender une futaiée étagées très riche en variétés (17 essences) et présentant des individus de très grande qualité et valeur économique (érables, chêne, châtaigniers, mélèzes). Un martelsope d'une surface de 1 ha avait été aménagé et plus d'une cinquantaine de collègue s'y était déjà exercés.
Vu la coupe de bois agendée très prochainement, il était intéressant de compléter encore la palettes de résultats de martelage pour permettre ensuite une meilleure synthèse des résultats et de la variabilité d'aborder le sujet.
Un deuxième marteloscope attendait les participants dans une vieille futaie déjà passablement étagée et contenant un nombre important de douglas centennaires. Il s'agit également dans un exercice de martelage de voir comment faire pour régénérer le douglas par petites touches et perpétuer cette essence d'une grande stabilité et valeur économique.
Un dispositif de marteloscope (1ha) a été disposé dans une vieille futaie de hêtres conduite durant toute sa vie de façon assez conservatrice. Les fûts se présentent donc élagués sur une hauteur de 10 - 15, les houppiers sont souvent étriqués. Il s'agit donc d'une forêt telle que l'on en rencontre souvent dans la chaîne jurassienne et qui représente un problème récurrent pour beaucoup de praticiens.
Un bouquet de douglas de 105 ans environ occupe la partie S-O du massif. Les participants ont pu opter pour 3 objectifs fondamentalement différents, à savoir continuer à éclaircir, engager une conversion en forêt pérenne étagée ou introduire la régnération.
Il est intéressant de constater les résultats des martelages fait en fonction de ces 3 options. Quant au bouquet de vieux douglas, le meilleur moyen de les régénérer ou pour le moins de conserver cette essence hôte a fait l'objet de vives discussions.
Un dispositif de marteloscope (1ha) a été disposé dans une vieille futaie de hêtres conduite durant toute sa vie de façon assez conservatrice. Les fûts se présentent donc élagués sur une hauteur de 10 - 15, les houppiers sont souvent étriqués. Il s'agit donc d'une forêt telle que l'on en rencontre souvent dans la chaîne jurassienne et qui représente un problème récurrent pour beaucoup de praticiens.
Un bouquet de douglas de 105 ans environ occupe la partie S-O du massif. Les participants ont pu opter pour 3 objectifs fondamentalement différents, à savoir continuer à éclaircir, engager une conversion en forêt pérenne étagée ou introduire la régnération.
Il est intéressant de constater les résultats des martelages fait en fonction de ces 3 options. Quant au bouquet de vieux douglas, le meilleur moyen de les régénérer ou pour le moins de conserver cette essence hôte a fait l'objet de vives discussions.
Date : 27 et 14 août 2012 |
Lieu: forêt domaniale du Fahy près de Porrentruy (JU) |
Qui n'a jamais été confronté à la tâche de traiter des cordons boisés bordant des cours d'eau, que ce soient des ruisseaux ou des rivières importantes. Mis à part le fait que les législations cantonales varient selon la définition qu'elles font de ce qui est forestier ou non, c'est souvent le service forestier qui doit en dernier ressort intervenir pratiquement et procéder aux coupes qui s'imposent.
Il s'agit de coordonner les exigences des pêcheurs, des protecteurs de la nature, des aménagistes et finalement aussi des propriétaires riverains qui craignent l'érosion et les inondations. Les spécialistes auxquels nous avons eu recours nous ont bien fait comprendre que c'est au forestier - au coupeur - qu'il appartient d'intervenir en fin de course. Nous en déduisons que nos réflexions pour une sylviculture complexe, avec une grande variété d'essence et de structures (= étagement) est apparemment la mieux appropriée.Il faut éviter trop d'ombre our trop de soleil sur le cours d'eau; de plus, les grosses souches à proximité immédiate du cours d'eau qui risquent d'y glisser doivent être enlevées, de même que les embâcles toujours susceptibles de nuire aux berges.
Date : 21 septembre 2012 |
Lieu: embochure de l'Areuse et du Merdasson, (NE) |
Organisationen und Partner / Organisations et partenaires